Maurice Dien

PORTRAIT

Maurice Dien naît en 1944 à Chirens , petit village de l’Isère.
A la mort de son père alors qu’il n’a que 10 ans, il se « retrouve » rapidement à l’orphelinat ; le foyer
départemental de La côte saint-André. Là, ayant précédemment réussi avec succès l’examen d’entrée
en 6è il va continuer ses études au collège Hector Berlioz. Mais quelque chose s’est brisé en lui.
La mort de son père suivi de « l’internement » est trop pour l’enfant. Ses études s’en ressentent. Il
quittera le collège après trois années de « présence ». Il aime dessiner, et gribouille le portrait de
quelques camarades et de certains professeurs et surveillants. Exprimer son souhait de devenir artiste
peintre plus tard lui fait « bénéficier » de 3 dimanches de colle. En ces lieux, il est mal venu de tenir
des propos considérés comme provocateurs. (ah ! Ce cher monsieur Némoz !) Il est alors dirigé vers
des études techniques. Il apprend le métier d’ajusteur ; après 3 années d’apprentissage il obtient son
cap sans gloire et sans éclat.

En 1961 il entre dans la vie active et suit des cours du soir de dessin industriel jusqu’à son départ
pour le service militaire en 1963. C’est là, à Dijon qu’il a la chance de voir son « talent » de
dessinateur remarqué ; un gradé qui est intervenant à l’école des beaux arts, l’inscrit à ses cours.
L’étude de la fresque sera pour lui un véritable plaisir. Il profitera de cet enseignement pour réaliser
de grands panneaux sur papier qui serviront de décors à l’occasion du bal annuel du mess sous-
officiers ainsi que d’autres pour le mess des officiers. Il dit avoir passé seize mois dont il ne garde
que de bons souvenirs.

De retour à la vie civile, il vit à Voiron où il travaille comme outilleur dans une entreprise de
composants électroniques.
Avec un collègue de travail, le dimanche matin il va « faire son tiercé ». C’est à cette occasion qu’il
rencontre un peintre professionnel, Léon Chaloin, avec qui il se lie d’amitié. Ce dernier le prend
sous sa houlette et, pendant près de quatre ans va le guider et lui apprendre le métier de peintre.
Le maître lui conseille notamment de dessiner, dessiner, encore dessiner… (croque tout ce que tu
vois, aies toujours un carnet de croquis et un crayon sur toi). Pris au jeux, il va croquer quelques sites
Voironnais , mais surtout des personnages, ses amis et les clients à la terrasse de café. Il va croquer
les couples dansant dans les « boums » et les bals. A ce sujet il aime conter une anecdote : »lorsque
nous allions au bal, les plus jeunes qui n’avaient pas trop d’argent venaient nous y rejoindre en
milieu de soirée l’entrée était demi-tarif, voire même gratuite. Pour nous retrouver ils faisaient le tour
des tables et savaient que celle dont la nappe en papier était couverte de dessins était la notre. Ils s’y
installaient sans crainte de se faire éjecter au retour des danseurs. Et d’ajouter, ce furent de très belles
années.
Son maître lui fait étudier la théorie de Chevreul ainsi que l’art des couleurs de Johannès Itten, mais
aussi l’histoire de l’art, notamment la peinture italienne des XIVème, XVème et XVIème siècles et
son influence sur la peinture en Europe ainsi que la peinture des XIXème et XXème siècles,
notamment en France.
Les week-end sont consacrés à la peinture sur le motif.

Dès 1972, Maurice Dien participe à des salons régionaux (Voiron, Grenoble, Vienne, Bourgoin…)
Mais il sait ne pas encore être peintre, il le sent. Son maître l’incite à sortir de ce périmètre proche et
a s’inscrire à des salons nationaux. Les salons internationaux viendront plus tard.
Fin des années 70, il fait la connaissance de « Arcabas » Jean-Marie Pirot artiste peintre bien connu
entre autres pour ses œuvres qui ornent les murs de la chapelle de Sain-Hugues de Chartreuse, qui
est de retour du Canada. Celui-ci lui apprendra l’art de la xylographie (gravure sur bois en taille
d’épargne). Un ami,Bernard Rey, peintre et sculpteur de Saint-Pierre de Chartreuse lui fût d’un grand
secours pour l’apprentissage du maniement des gouges.
En 1974, un ami peintre lui prête le livre « Le Dali de Draeger »; il attendra 1976 pour aller à
Figueras visiter le musée Dali. C’est la révélation. Il reste de longs moments en contemplation devant
certaines toiles, il s’approche pour comprendre, essayer de deviner la technique du maître. Il sait
maintenant que sa peinture flirtera avec le surréalisme. A chacun de ses voyages en Espagne lorsqu’il
va voir une à deux fois par an ses amis chanteurs et guitaristes de Flamenco à Barcelonne, l’arrêt à
Figueras pour la visite du musée Dali est devenu une « obligation ».

Nous sommes en 1975 et nous retrouvons l’artiste dans les salons de Deauville, Nice, Marseille,
Toulon, Strasbourg, Bordeaux, Biarritz, Vittel un peu plus tard et bien d’autres encore ; il se plaît à
dire : »comme les compagnons, je fait mon tour de France ».
Son talent commence a être reconnu. Diplômes, médailles de bronze et d’argent le confirment.

Dès 1980, il participe aux grands salons parisiens : salon des artistes français, salon d’automne,
salon des indépendants. Deux galeries parisiennes l’exposent à leurs cimaises.
En 1981, il participe de nouveau aux grands salons internationaux : Marseille, Lyon , Nice etc .
Ce sont des médailles d’or, des premiers prix et des grands prix qui sanctionnent ses participations .
Une galerie de Bordeaux lui offre la possibilité d’exposer aux côtés de maîtres : Dali, Buffet, Toffoli
Brayer, etc. En 1982 cette même galerie lui organise une exposition personnelle et fait l’acquisition
de deux de ses tableaux.

Dès 1985 il participe à des salons à l’étranger : Belgique, USA, Japon, Suisse, Italie, Emirats arabes
unis (exposition France prestige à Dubaïe), Rome (prix des 7 collines), Bruxelles et Strasbourg pour
le grand prix européen.
De nouveau des galeries s’intéressent à sa peinture : Bordeaux, Manosque, Le Castelet, Hyères,
Salon de Provence, Marseille, Strasbourg, et à l’étranger : Miami, Houston, Ferrara, Lecce, Gerona…

En 1989, il fonde le groupement artistique « Art et Passion » à Vinay (petite ville de l’Isère où il
réside), il en sera le président actif jusqu’en 1992 date de son départ pour Valence.
De retour du salon international de Vittel, il entre en artiste permanent à la galerie GALA de Valence
Il se liera d’amitié avec d’autres artistes de la galerie tels Marcel Chassard ; Régnier de Herde,Hobby
Jean Guglielmetti (dit : Ugelli), Jean-Louis Rollin etc… et, bien sur, Luc Amalvy émailleur d’art et
directeur de la galerie.

En 1992 il fonde, conjointement avec une artiste aquarelliste « Foujiroud », le Mouvement
Espérance », groupement d’artistes professionnels internationaux, qu’ils présideront de concert
jusqu’en 2006 (date de dissolution du mouvement). Maître Marcel Chassard et Angélica Grimaldi
(la dynamique et charmante présidente-fondatrice des « seigneurs de l’art ») en seront tous deux
présidents d’honneur.
C’est aussi sa rencontre avec Monsieur de Bernis, vice-président de l’académie Art-Sciences-Lettres,
président national de l’académie Mérite et Dévouement Français. Ce dernier présidera et honorera de
sa présence certaines expositions de Maurice Dien.
Réunis par cette même passion de l’art ils ne tarderont pas à devenir de grands amis.

_ de 1995 à 1997 il sera délégué culturel pour la région sud-est de « Les seigneurs de l’Art ».
_ de 1997 à 2003 il sera le délégué national de « Les créateurs d’aujourd’hui ». En organisant ces
nombreux salons il fait la connaissance de maîtres qui lui prodigueront des conseils qui lui seront
bénéfiques, (Michel Jouenne, Jean-Pierre alaux, Alain Bonnefoit, Michel Henry, René Margotton,
Raymond Biaussat, Serge Carré, Ambille, Jean Saussac, Georges Trincot, Zacchi… et d’autres encore
Il se lia d’amitié avec certains d’entre eux .

Il se plaît à dire qu’il a eu deux maîtres, Léon Chaloin peintre de style impressionniste. Puis plus tard
Marcel Chassard peintre parisien des « peintres témoins de leur temps »qui exposait tout comme lui
à la galerie GALA de valence. Ce dernier, artiste érudit lui apporta beaucoup par sa connaissance en
histoire de l’art, par sa science de la couleur mais aussi par sa liberté dans le dessin et cette approche
symboliste dans ses œuvres.

Il y ajoute en souriant, le peintre surréaliste René Magritte sans oublier, bien sur, le maître Salvador
Dali.

On trouve les œuvres de Maurice Dien dans des collections particulières en France mais aussi à
l’étranger ainsi qu dans un musée en Belgique et un à Batroum au Liban .

En plus des différents prix obtenus, il lui a été décerné quelques distinctions honorifiques :

Croix de Vermeil au titre des Arts de la société académique du
Mérite et Dévouement Français

Médaille de Vermeil de la société académique Arts-Sciences-Lettres

Intronisé Chevalier Officiel « section Art » de l’Ordre Académique International
« Gréci-Marino » Académia del Verbano di Lettere, Arti, Scienze

Académicien correspondant de l’Académie internationale « Gréci-Marino »

Sociétaire honoraire de l’Association Culturelle Italia in Art